Maladie et nutrition

Voici les résultats de notre enquête sur le lien entre maladie de vos compagnons et la nutrition, qui a comptabilisé 208 réponses complètes.

1 – Nutrition et stades physiologiques :

Dans quelles situations (hors pathologies) demandez-vous quasi systématiquement au propriétaire s’il est satisfait de l’alimentation actuelle de son animal ?

Toutes ces situations (croissance, stérilisation, senior, reproduction), requièrent un ajustement nutritionnel, qualitatif et quantitatif. Cela fait partie intégrante de la prescription…

Pour les vétérinaires VetACroc pilotes que nous avons suivi, le bilan annuel est la première situation de mise en place d’une prescription nutritionnelle. Même s’ils ont déjà vu l’animal les années passées. En effet, le temps passe et la situation (et les propriétaires) évoluent. Ils sont en demande de conseils précis.

Enfin, pour nos vétérinaires pilotes, quand « proposer » a été remplacé par « prescrire », la réponse à la demande de conseil en nutrition a pris une toute autre allure…
D’où la nécessité de se former pour se sentir à l’aise avec la raison de ces adaptations nécessaires.

2 – Nutrition et Pathologies

Pour de nombreuses situations citées, physiologiques comme pathologiques, la proportion de vétérinaires répondants qui indique proposer ou prescrire une alimentation adaptée est élevée. Cela montre une bonne connaissance du rôle de la nutrition dans ces situations.

Toutefois pour certaines maladies, (cardiopathie, problèmes dentaires, cancer, convalescence post-op, épilepsie), peu de confrères semblent considérer la nutrition comme une part du traitement.

Toutes maladies confondues, proposer une alimentation prévaut sur prescrire. Et dans certains cas, la différence est très importante (arthrose, obésité).